DOCUMENT D’INFORMATION #J2 SUR L’ABSENCE DE COUVERTURE SOCIALE ET LES PENSIONS DE RETRAITE DES AVOCATS ESPAGNOLS, INCORPORÉS DANS DES SYSTÈMES ALTERNATIFS DE COTISATION AU SYSTÈME PUBLIC DE PENSIONS DE L’ÉTAT.

DOCUMENT D’INFORMATION #J2 SUR L’ABSENCE DE COUVERTURE SOCIALE ET LES PENSIONS DE RETRAITE DES AVOCATS ESPAGNOLS, INCORPORÉS DANS DES SYSTÈMES ALTERNATIFS DE COTISATION AU SYSTÈME PUBLIC DE PENSIONS DE L’ÉTAT.

Depuis le Movimiento #J2, nous voulons dénoncer aux citoyens et aux autorités européennes la situation difficile que vivent de nombreux avocats en Espagne.

Deux des grands piliers de la construction de l’Union européenne sont le principe d’égalité et de protection des personnes âgées, ce n’est pas pour rien que l’article 23 de la Charte sociale européenne établit que toute personne âgée a droit à la protection sociale, établissant le pilier européen. des droits sociaux, dans son principe ou action n° 15, selon lequel toute personne âgée a droit à des ressources qui lui assurent une vie digne.

Ces droits élémentaires sont refusés à une bonne partie des avocats espagnols pris au piège des Mutuelles Alternatives au Régime Public de Sécurité Sociale (ci-après, RETA), nous plaçant dans une situation d’inégalité par rapport au reste des Espagnols et Européens. La réalité est que nos pensions de retraite sont inférieures aux prestations non contributives versées aux plus vulnérables, ce qui signifie en pratique qu’un très grand nombre de confrères et avocats ne peuvent pas prendre leur retraite. On nous annonce que nous allons avoir des retraites ridicules, entre 300 et 600 euros par mois, après quarante ans de cotisation.

La protection sociale en cas de maladie est, si possible, encore plus dramatique. Nous nous retrouvons avec un manque de couverture de base, puisque la maladie n’est couverte que pendant un an, déduite de notre vie professionnelle totale, et que les arrêts maladie pour maladie mentale ne sont couverts que pendant deux mois au cours de la même période. Nous avons des collègues atteints de cancer, qui ne bénéficient d’un congé de maladie que pendant un an et doivent ensuite retourner au travail dans les conditions dans lesquelles ils se trouvent, puisqu’ils ne recevront aucune somme s’ils ne le font pas.

Il y a un autre problème qui nous fait rester coincés dans ce système désastreux, la réglementation actuelle ne nous permet pas de transférer nos fonds de cotisation au RETA ou au Régime Général, et si nous allons au système public, nous repartons de zéro, en cotisations. et le temps de cotisation, de sorte que la plupart d’entre nous n’atteindraient pas le minimum de 15 années de cotisation requis pour avoir droit à une pension, les années de cotisation à la Mutuelle n’étant pas prises en compte. Et concernant les cotisations versées, 50 % d’entre elles seraient perdues à cause du paiement des impôts.

Le nombre d’avocats touchés par cette situation dépasse les 100 000 personnes, c’est pourquoi nous nous sommes organisés dans le Mouvement #J2, qui dénonce cette situation depuis un an dans de nombreux parlements régionaux, dont 14 ont déjà approuvé une non-loi. Proposition de soutien à nos revendications. Récemment, le Congrès des députés a également approuvé une proposition non législative exhortant le gouvernement à apporter une solution.

Nous pensons qu’une réforme juridique doit être menée pour que, comme c’est le cas pour le reste des citoyens, nous puissions bénéficier d’une pension publique. L’apport à la Mutuelle doit être compatible avec le public, et cela se résume simplement à permettre, par la modification juridique appropriée, l’ouverture d’une fenêtre ou d’un portail pour que les fonds de cotisation individuels accumulés dans la Mutuelle puissent être transférés à la Mutuelle. RETA en tant que contributions audit système et en tant qu’années y ont contribué. Les notaires et autres professionnels ayant travaillé auprès des Institutions Mutuelles l’ont déjà fait en leur temps.

Nos protestations et mobilisations ont atteint le ministère de l’Inclusion sociale et des Migrations. Cependant, la proposition annoncée par le ministère prévoit que les nouveaux professionnels inscrits devront s’inscrire obligatoirement auprès du RETA à partir de 2027, éliminant ainsi la possibilité d’une couverture alternative auprès d’une mutuelle d’assurance dont disposent actuellement certains groupes, comme les avocats et les notaires.

Également en créant une passerelle vers le RETA, en en excluant toutes les personnes concernées constituées après 1996 et en conditionnant la pension de retraite au respect d’une condition de vulnérabilité, ce que nous comprenons comme discriminatoire et inadmissible.

Par ailleurs, ils ont proposé que pour que les mutuelles garantissent adéquatement la couverture, il faut accepter d’augmenter les cotisations de 80% à 100% de l’assiette minimale du barème général du Régime des Indépendants, et ce sans garantir les prestations, ce qui signifie le manque maximum de protection de la part de l’État, en plus d’un grief comparatif avec le reste des citoyens.

La solution proposée n’est pas POUR TOUT LE MONDE. Le système mutualiste alternatif s’est avéré être un échec, et ceux qui n’ont pas encore de problème aujourd’hui l’auront, comme le démontre le fait que le ministère a décidé d’éteindre le système à l’avenir, en éliminant les nouvelles inscriptions dans le système mutualiste alternatif. à partir de 2027. Avec la solution proposée par le Ministère : ni ceux qui sont déjà retraités, ni ceux qui devraient bientôt prendre leur retraite, ni ceux de plus de 50 ans, ni les plus jeunes ne trouveront de solution. Il s’agit d’un simple patch pour quelques-uns, même en situation de vulnérabilité, car c’est l’une des exigences, c’est pourquoi la proposition est née, absolument ratée, même pour ces quelques-uns.

La Mutualité des Avocats, Altermutua et la Mutualité des Avocats NE SONT PAS DES ALTERNATIVES, car elles n’offrent pas de prestations équivalentes à celles du système public des travailleurs indépendants, ni ne couvrent les éventualités couvertes par ledit système.

La proposition ministérielle pour le « PASARELA » envisage de pondérer les cotisations payées et non les années de cotisation. CE PASSAGE EST NÉ ÉCHOUÉ, car avec ces paramètres, ils ne pourront pas atteindre la contribution nécessaire pour pouvoir obtenir une pension de retraite décente, en oubliant que, jusqu’en 2012, nous avons dû payer des soins de santé, des médicaments sans aucun bonus et que nous Nous n’avons pas bénéficié d’un système standard de couverture d’invalidité, alors que nous avons payé de nombreux impôts, avec lesquels les prestations des autres travailleurs sont couvertes sur la base de transferts annuels des budgets généraux de l’État.

Cette proposition de passerelle fait que les seules favorisées sont les mutuelles auxquelles, par la loi, nous devrons payer plus, sans qu’elles aient à nous garantir des prestations analogues à celles du RETA. Le président de la Mutuelle lui-même a déclaré publiquement qu’elle ne garantissait pas les retraites.

Il ne faut pas oublier que l’État et les pouvoirs publics sont tenus, comme le prévoit l’article 50 de la Constitution espagnole, de « garantir, au moyen de pensions adéquates et périodiquement actualisées, la suffisance économique des citoyens pendant leur troisième âge ». Cependant, l’État qui a délégué ses droits et obligations constitutionnels et européens à ces fonds communs de placement n’a rien garanti, car il n’a pas régulé, supervisé ou contrôlé correctement, mais a détourné le regard pendant des décennies, permettant un système désastreux qu’il a nous a conduit à ne pas pouvoir prendre notre retraite dignement, un problème d’une énorme gravité qui ne permet pas de réparations et auquel il faut apporter une solution sans délai et, sans aucun doute, il avait les pouvoirs et la légitimité comme le démontre. le fait que, maintenant, il a pris des mesures et a mis fin à ce système à l’avenir, mais il le fait, en abandonnant ceux d’entre nous qui y sont piégés.

La pauvreté et la misère ne peuvent pas être l’horizon des avocats et avocats espagnols. Nous ne pouvons pas prendre notre retraite parce que nos pensions sont ridicules. Nous exigeons le respect de nos collègues les plus vétérans car il leur est impossible de pouvoir prendre leur retraite dignement après avoir travaillé 40 ans, compte tenu de la pension précaire que leur offrent les mutuelles, et la seule issue est qu’ils continuent à travailler, traînant leurs robes à travers les tribunaux.

Depuis le Mouvement #J2, nous menons une campagne européenne, informative, exigeante et dénonçant notre situation, dans le but d’obtenir le soutien des citoyens, des médias, des institutions, des fonctionnaires et des hommes politiques européens, ainsi que leur protection, médiation et intervention.

Nous revendiquons le droit espagnol et européen à une pension décente après tant d’années de travail et de cotisations, et le droit de pouvoir compter lorsque nous atteignons la vieillesse, comme le reste des citoyens et comme le garantit la réglementation européenne et la législation espagnole. Constitution, avec une pension publique décente, avec laquelle nous pouvons prendre notre retraite comme le reste des Européens et des Espagnols, et nous le faisons groupés dans ce Mouvement, en l’absence de soutien de nos propres représentants, avec des intérêts personnels dans les mutuelles.

Nous sommes d’accord sur le fait qu’une « PORTE VERS LE RETA » doit être approuvée, car il existe un problème très grave qui doit être résolu de toute urgence, mais elle doit être conçue sur la base de la connaissance de notre réalité, des responsabilités publiques et des pouvoirs dont dispose le gouvernement. les mutuelles et leurs fonds et les conséquences réelles de leurs propositions et réglementations.

C’est la Porte que nous exigeons du Mouvement #J2, une porte qui nous intègre tous à la Sécurité Sociale comme le reste des citoyens, à laquelle nous contribuons – avec ce que nous allons transférer des mutuelles et avec les nouvelles cotisations. de ceux qui sont encore en âge de cotiser – et faisons partie du système public de protection de la Sécurité Sociale, qui apporte une solution à l’ensemble du groupe concerné et résout pour toujours ce grave problème.
Le Mouvement #J2 a mené, entre autres actions de protestation, deux manifestations à Madrid, réunissant plus de 15 000 avocats et notaires. Les premiers ont marché vers le Congrès des Députés et les seconds vers le Ministère de l’Inclusion et de la Sécurité Sociale, en s’arrêtant devant le siège de la Représentation en Espagne de la Commission européenne et le Bureau en Espagne du Parlement européen, devant lesquels ils ont demandé leur soutien et la transmission d’informations aux institutions européennes compétentes et au commissaire européen aux droits sociaux.

En tout cas, cette lettre a pour but de vous informer, de vous alerter de notre situation dramatique et de porter à votre attention ce problème et nos justes revendications. Nous recherchons tout votre soutien, votre protection et votre intervention active, restant à votre disposition pour développer cette information.

Recevez un salut affectueux,

MOUVEMENT #J2 – MOVIMIENTO #J2

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